L’agence européenne des produits chimiques (ECHA) poursuit son engagement dans la lutte contre les microplastiques en soumettant une proposition de restriction concernant les particules de microplastiques ajoutées intentionnellement dans les mélanges utilisés par les consommateurs ou professionnels.
Les microplastiques généralement inférieurs à 5 mm peuvent être produit par l’usure de matières plastiques mais sont également ajoutés de façon volontaire à certains produits pour des usages spécifiques (billes exfoliantes dans les gommages, dans les détergents, peintures, horticulture…). Leur champ d’application est très vaste.
Le scope établi par l’ECHA vise la mise sur le marché de tout polymère contenant des particules de microplastiques à plus de 0,1% masse sur masse.
On trouve notamment des microplastiques dans les produits suivants :
- Cosmétiques
- Détergents et produits de maintenance
- Peintures et traitements de surface
- Matériaux de construction
- Produits thérapeutiques
- Des produits communs utilisés dans les secteurs agricoles et pétroliers
L’impact socio-économique que pourrait avoir cette mesure sur les industriels a été étudié. Il a été conclu que la mise en œuvre de la restriction serait supportable économiquement et ce même pour le secteur agricole qui aujourd’hui, est identifié comme celui ajoutant le plus de micro plastique intentionnellement.
Mais pourquoi une restriction des microplastiques ?
Ces microparticules lors de leur rejet dans l’environnement, sont absorbées par les animaux (poissons, coquillages…) et peuvent se retrouver ensuite ingérées par l’homme.
L’étude des effets des microplastiques marins sur la santé humaine est compliquée car c’est un matériau qu’on retrouve partout dans notre environnement (air, eau du robinet ou en bouteille, vêtements…) en revanche les expériences montrent que les microplastiques nuisent aux espèces aquatiques et ont un impact direct sur l’environnement.
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