Dans la course au développement de nouveaux matériaux plus performants, moins chers et moins polluants, de plus en plus de chercheurs se tournent vers le biomimétisme. S’inspirer de matériaux naturels ou du fonctionnement des cellules humaines, tel est l’objectif de ces recherches.
Bolt Threads, une société américaine a lancé en décembre un bonnet fait d’un mélange de laine et de soie d’araignée artificielle, renforçant la durée de vie du produit tout en conservant la douceur de la laine.
Une chercheuse de l’université d’Oxford a développé une rétine synthétique imitant le fonctionnement de la rétine humaine, et pouvant même en surpasser les performances de détection de couleurs.
Dernier exemple, l’équipe du professeur de l’université de Harvard ont développé un nouveau matériau (« Shrilk ») à partir de chitine, une molécule présente notamment dans les carapaces de crustacés. Possédant les mêmes capacité de résistance et de ténacité que l’aluminium pour un poids 2 fois inférieur, ce matériau est très prometteur pour de nombreuses applications.
Malgré de très bons résultats obtenus en laboratoire, au niveau des performances, du besoin énergétique ou même des possibilités de recyclage, il faudra encore du temps avant de voir ces matériaux utilisés à l’échelle industrielle. Comme l’a dit Robert Ritchie, professeur de science des matériaux à l’université de Berkeley, « il a fallu des dizaines d’années de développement aux matériaux composites » pour pouvoir être aujourd’hui utilisés dans un Boeing 787.
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