L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, a publié des résultats d’études sur cinq substances chimiques soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens. L’Anses a la charge « d’évaluer […] le danger et l’exposition […] à certaines substances perturbateurs encocriniens pour mieux les gérer ». Dans ces études, les cinq substances (TMBPF (4,4’-méthylènedi-2,6-xylénol), triclocarban, RDP (tétraphényl m-phénylène bis(phosphate), dicyclopentadiène et sulfate d’étain) ont été classées en deux groupes séparés en fonction des mesures prises. Le TMBPF, le triclocarban et le RDP ont fait l’objet d’analyses des meilleurs options pour gérer le risque.
De leur côté, le dicyclopentadiène et le sulfate d’étain ont fait l’objet d’une évaluation au titre du règlement REACh, car elles sont suspectées d’avoir des propriétés CMR (cangérogène, mutagène ou reprotoxique).
Ces études sont des étapes pouvant mener à la reclassification de ces substances si les effets reprotoxiques ou CMR venaient à être confirmés. L’Anses est par exemple à l’origine de l’inscription du bisphénol A sur la liste de substances extrêmement préoccupantes (liste SVHC – Substance of very high concern) en juin 2017, en tant que perturbateur endocrinien.
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